vendredi 22 octobre 2010

As Time goes by...

Bien le bonsoir!

après le l'article "indigeste" (par sa longueur) de la veille, je me décide aujourd'hui à faire une pause concernant mon voyage musical afin de vous parler d'un film que je viens tout juste de regarder : Casablanca réalisé en 1942 par Michael Curtis avec des acteurs aux talents débordants : Humphrey Bogart, la magnifique Ingrid Bergman, ainsi que Paul Henreid.



Synopsis:  A Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale, le night-club le plus couru de la ville est tenu par Rick Blaine, un Américain en exil. Mais l'établissement sert également de refuge à ceux qui voudraient se procurer les papiers nécessaires pour quitter le pays. Lorsque Rick voit débarquer un soir le dissident politique Victor Laszlo et son épouse Ilsa, quelle n'est pas sa surprise de retrouver dans ces circonstances le grand amour de sa vie...
Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2645.html

Voici la bande annonce, en V.O.:


Source : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18739978&cfilm=2645.html

J'ai beaucoup aimé ce film. Cela faisait longtemps que je désirais le voir, rien de tel qu'un bon vieux film en noir et blanc pour s'évader. Une magnifique histoire d'amour, très touchante cette femme, Ilsa Lund, si belle et douce et en même temps très vaillante dont le coeur balance entre deux hommes honnêtes et loyaux et Rick Blaine tiraillé par un conflit intérieur entre l'amour et la vertu: il doit en effet choisir entre ses sentiments pour Ilsa et son besoin de faire ce qui est juste pour aider le mari de celle-ci, le héros de la Résistance, Victor Laszlo,qui doit fuir Casablanca pour continuer son combat contre les nazis. Donc tout cela dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale, tout est déguisé, que cache ce sourire? Puis-je avoir confiance en lui? Sait-il qui je suis? Casablanca, une ville qui donne espoir... On ne la voit pas beaucoup cette charmante ville, à nous de voir le symbole qu'elle représente pour les gens qui s'y rendaient, avec tous les risques et dangers que cela incluait. Ce film nous fait également réfléchir sur la position et le  rôle de la France durant la guerre (Casablanca étant une ville française, alors contrôlée par le régime de Vichy).




Notons également la beauté de la musique, composée par le grand Max Steiner, qui a notamment, et ça n'est pas peu dire, composé la musique d'Autant En Emporte Le Vent. La chanson phare du film s'intitule As time goes by, qui  est l'œuvre de Herman Hupfeld qui l'a composée en 1931 pour une revue musicale de Broadway, Everybody's Welcome.

Voilà un court extrait du film où l'on entend la chanson, pas entièrement mais l'extrait où on l'entend dans son intégralité en dévoile trop sur le film d'où le choix de celui-ci, qui en outre vous dévoile la nouvelle rencontre en Ilsa et Rick..:



Je ne peux pas m'empêcher de dire un mot sur ces acteurs si charismatiques. Notez l'alchimie entre les deux vedettes du film, les émotions qui s'en dégagent...ce sont de grands acteurs et je trouve qu'il en manque de nos jours. Voici des biographies signées allociné.



  • Ingrid Bergman :



Biographie : actrice suédoise née le 29 août 1915 en Suède et décédée le 29 août 1982 en Angleterre. Après avoir joué dans le film Intermezzo en 1936, elle est invitée à Hollywood pour être la vedette de la version américaine. Sa popularité s'accroit avec chaque film: Casablanca et For Whom The Bell Tolls (1943), Gaslight (1944), qui lui vaut son premier Oscar, et Joan of Arc (1948). Elle connaît son apogée dans trois films d'Alfred Hitchcock: Splellbound (1945), Notorious (1946) et Under Capricorn (1949). Et puis celle que toute l'Amérique adulait devient tout à coup une proscrite lorsqu'elle part rejoindre le metteur en scène Roberto Rossellini, laissant derrière elle son mari et sa fille, pour tourner Stromboli. Les attaques conjointes de groupements religieux, d'associations féminines et même de politiciens la font bannir du cinéma américain pendant une période de 7 ans. En 1956 elle tourne à Paris avec Jean Renoir Elena et les hommes, puis à Londres Anastasia, qui lui vaudra un deuxième prix de l'Académie, signe de réconciliation avec l'Amérique.

  • Humphrey Bogart :

Biographie : acteur et producteur né le 25 décembre 1899 à New-York et décédé le 14 janvier 1957 à Los Angeles.
Fils d'un chirurgien, Humphrey Bogart entame des études de médecine et s'engage finalement dans la marine durant la Première Guerre mondiale. Il en ramènera une blessure à la lèvre. Démobilisé, il se tourne vers le théâtre, débutant comme régisseur en 1918. Sa rencontre avec le producteur William A. Brady l'amène à apparaître pour la première fois à l'écran dans Life (1920) de Travers Vale. Après s'être produit une quinzaine d'années sur les planches, il remporte son premier succès cinématographique en 1935 avec La Forêt pétrifiée, l'adaptation d'une pièce qu'il a jouée au théâtre avec Leslie Howard.

Embauché par les studios Warner Bros., il se spécialise dans les rôles secondaires de gangsters, tournant entre autres sous la direction de Michael Curtiz pour Le Dernier round (1937) et Les Anges aux figures sales (1938) et de William Wyler pour Rue sans issue (1937). En 1941, sa carrière prend un nouveau tournant avec La Grande évasion de Raoul Walsh. Le malfrat vieillissant Roy Earle, rôle pour lequel était initialement pressenti George Raft, est le premier de ses personnages à bénéficier d'une épaisseur humaine. La même année, il prête ses traits au privé Sam Spade dans Le Faucon maltais de John Huston, puis cinq ans plus tard au Philip Marlowe de Raymond Chandler dans Le Grand sommeil (1946), devenant ainsi l'archétype du détective du film noir.

Ses longs métrages suivants prennent pour cadre la Seconde Guerre mondiale et mettent en avant son côté aventurier : "Bogey" doit entraver les plans d'un dangereux espion lié aux Japonais dans Griffes jaunes (1942), il est un Américain en exil à Casablanca dans le film de Michael Curtiz qui lui permet d'accéder au statut de star internationale, il dirige l'équipage d'un tank dans Sahara (1943) et incarne un loup de mer, engagé contre son gré dans la Résistance à la Martinique, dans Le Port de l'angoisse (1945). C'est sur le tournage de ce dernier long métrage qu'il rencontre Lauren Bacall, une jeune comédienne qu'il épousera quelques mois après et à qui il donnera de nouveau la réplique dans les films noirs Les Passagers de la nuit (1947) et Key Largo (1948).

A partir de 1949, Humphrey Bogart alterne thrillers juridiques et récits d'aventure. Dans la première catégorie, il incarne un avocat prenant la défense d'un délinquant dans Les Ruelles du malheur (1949), un scénariste accusé du meurtre d'une serveuse dans Le Violent (1950) ainsi qu'un juge protégeant un témoin dans La Femme à abattre (1951). S'inscrivant dans le deuxième registre, African Queen lui vaut l'Oscar du Meilleur acteur en 1952, tandis qu'Edward Dmytryk l'imagine en officier névrosé et suicidaire pour Ouragan sur le Caine (1954). Bogey s'essaie également à la comédie en interprétant le Sabrina de Billy Wilder, mais les deux hommes entretiennent des rapports conflictuels durant le tournage. C'est l'échec commercial du drame de Joseph L. Mankiewicz, La Comtesse aux pieds nus, qui le pousse, à la fin de sa carrière, à retrouver des rôles plus "virils" comme en témoignent ses dernières performances dans La Maison des otages (1955) et Plus dure sera la chute (1956).

  • Paul Henreid (sur la photo, à gauche, aux côtés des deux acteurs précédents):


Biographie (dont je retiendrai l'anecdote de la fin): acteur, réalisateur et scénariste américain, né le 10 janvier 1908 et décédé le 29 mars 1992. A partir de 1935, il se produit au théâtre et au cinéma en Grande-Bretagne. Il émigre aux États-Unis en 1940 et ne tarde pas à gagner une légion d'admiratrices, comme symbole de l'amoureux Européen, élégant, aristocratique et galant. Outre sa prestation aux côtés d'Ingrid Bergman dans le classique du cinéma Casablanca, l'histoire retiendra son rôle de séducteur avec Bette Davis, dans Now, Voyager. Dans une scène mémorable de ce film, Henreid allume deux cigarettes avant d'en tendre une à l'objet de sa flamme, tout en lui lançant un regard éloquent.

Un film à voir, absolument!

PS: sources utilisées : allociné, youtube et wikipédia. Vous pouvez trouver sous chaque vidéo le lien lui correspondant afin de la voir avec une meilleure qualité. Bon film!




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