lundi 1 novembre 2010

Petite pause...

Petite pause concernant le blog car me voilà qui m'en vais, si tout va bien, demain à Paris pour un concert qui aura lieu mercredi à l'Elysée Montmartre, concert d'un groupe que j'admire, Therion!

Retour vendredi! Bonne semaine à tous!

Voici un de leur clip, une de leurs nombreuses chansons phares : Sons of the staves of time!


Puis un bon petit live (extrait d'un concert un peu exceptionnel en Hongrie à Miskolc avec un orchestre, Herbei! Herbei de Wagner) et bonne nuit!

samedi 30 octobre 2010

Love and Other Impossible Pursuits

J'aimerais vous parler de cinéma aujourd'hui, avant d'attaquer les articles concernant Nightwish, Tarja, et la musique en général.

J'ai pu voir il y a quelques jours un film qui m'a bouleversée et impressionnée. Ce film s'appelle Un Hiver à Central Park, le titre original étant Love and Other Impossible Poursuits qui n'est autre que l'adaptation du roman d'Ayelet Waldman . Le film a été réalisé en 2007 par Don Roos avec Natalie Portman, Scott Cohen, Charlie Tahan, Lisa Kudrow...



Synopsis : Emilia Greenleaf, une jeune et brillante avocate fraîchement diplômée de Harvard, se laisse séduire par Jack, son nouveau collègue. Elle se demande si leur relation sera durable et si Jack va accepter de divorcer pour vivre avec elle. Mais pour le nouveau couple, rien n'est vraiment simple : Jack a un fils, surprotégé par sa mère, médecin. Immédiatement, l'enfant se montre ouvertement hostile en présence d'Emilia...
Je trouve ce synopsis un peu simple, je tiens à dire que le film est "bien plus que ça". Quelque chose n'est pas précisé dans ce synopsis, quelque chose de tragique, qui donne beaucoup de profondeur au film. Je ne préfère pas en dire davantage non plus, car ce film se découvre par soi-même.



"Il [Don Roos] livre un récit certes amer, mais au message clair : les souffrances, les épreuves que l'on traverse (divorces, relations complexes au coeur de familles bancales, deuil...), sont parfois source de renouveau intérieur."

Je n'ai pas trouvé de bande-annonce, à part une en russe, si cela vous intéresse : http://www.youtube.com/watch?v=yI1CkEZHYb4

Sources : http://www.canalplus.fr/c-grille-tv/cid380915-un-hiver-a-central-park.html (vous pouvez là aussi trouver une bande annonce, en français, mais que je ne peux pas mettre sur le blog)

vendredi 29 octobre 2010

Suomi, my "Dreamhome"

Me revoilà ce soir pour vous parler de la Finlande, pays magique où chaque saison révèle toutes ses merveilles. Pays du Père Noël, pays musical, pays extraordinaire dans lequel j'ai pu me rendre, et me rendrai encore de nombreuses foisn en espérant, un jour, y vivre.





La Finlande est située en Europe du Nord, entre les parallèles 60 et 70. Un quart du pays s’étend au nord du cercle polaire arctique.




La Finlande et les Finlandais.

La Finlande est un pays de l’Europe septentrionale, une société de haute technologie, une nation d’innovateurs ; c’est aussi l’État membre le plus septentrional de l’Union européenne (UE). Les Finlandais jouent un rôle  marquant dans la vie commerciale, la politique internationale, l’éducation et les arts.
Deux tiers environ de la population de 5,3 millions d’habitants vivent dans les villes, un tiers dans les zones rurales. La population des principales agglomérations urbaines, en particulier la capitale Helsinki, augmente.
A l’échelle du continent, le pays est relativement étendu, un peu plus que la Norvège et moins que l’Allemagne et la Suède. Ses forêts sont parmi les plus vastes d’Europe ; doté d’un réseau unique d’eaux continentales, il bénéficie aussi d’une végétation et d’une vie sauvage splendides.
À peine deux pour cent de la population est d’origine étrangère, mais la situation évolue progressivement; chaque année, plus de 20 000 ressortissants étrangers viennent, en effet, s’installer en Finlande. L’immigration provient principalement d’Estonie, de Suède et de Russie.
L’espérance de vie des Finlandais est élevée : 82 ans pour les femmes et 75 pour les hommes.


Source : http://www.youtube.com/watch?v=jaK1pPBgM6M


Un mot sur les langues.

Le finnois est la langue maternelle de 91,5% des Finlandais et pour 5,5% d’entre eux c’est le suédois ; tous deux sont langues officielles de la Finlande. En outre, quelque 8 700 Sâmes vivent en Laponie septentrionale ; 1 700 d’entre eux ont pour langue maternelle une des trois langues sâme. La loi leur garantit le droit d’utiliser leur langue maternelle dans les démarches officielles.
Le finnois fait partie de la famille des langues finno-ougriennes, qui incluent également  l’estonien, le hongrois et la langue sâme. Le suédois est solidement ancré en Finlande pour des raisons historiques : la Finlande fit, en effet, partie du royaume de Suède pendant plus de 600 ans.
La langue étrangère la plus communément parlée par les Finlandais est l’anglais ; la quasi-totalité d’entre eux en ont une bonne maîtrise.




Au sommet de la planète.

La majeure partie de la population est concentrée dans le sud, en particulier dans la région métropolitaine d’Helsinki qui compte 1,3 million d’habitants. La densité démographique moyenne de la Finlande est de 15,7 habitants/km2.
Les voisins de la Finlande sont la Suède à l’ouest, la Norvège au nord, la Russie à l’Est et l’Estonie au sud. Sa frontière orientale, avec la Russie, qui s’étire sur 1.269 kilomètres, est aussi la frontière extérieure de l’UE.

Contrastes du chaud et du froid

Les étés, en Finlande, peuvent être relativement chauds, la température peut s’élever jusqu’à +30oC. En hiver, le mercure peut descendre à  –20oC, voire davantage. En moyenne, l’enneigement perdure, chaque année,  75 jours dans le sud et entre 220 et 225 jours dans les contrées les plus septentrionales de la Laponie.




Comme le jour et la nuit

En raison de la situation géographique septentrionale de la Finlande, la quantité de lumière solaire  que reçoit le pays connaît, elle aussi, des variations considérables. Dans le Grand-Nord, le soleil ne se couche pas pendant 73 jours en été ; et même dans le sud, la nuit,  il ne descend sous l’horizon que pendant quelques heures.
Par contre, au cœur de l’hiver, le soleil disparaît pendant 51 jours en Laponie du Nord. La langue finnoise dispose d’un vocable pour désigner cette période obscure de la nuit polaire, le « kaamos ». À Helsinki, sur le littoral méridional, l’éclairement diurne dure moins de six heures pendant le jour le plus court de l’année, à la fin décembre.


Quelques chiffres..

- Superficie: 338 145 km2 (la sixième d’Europe) ;
- Distances: 1 160 km du nord au sud, 540 km d’est en ouest ;
- 5,3 millions d'habitants;
- 23 millions d’hectares boisés, soit 75% de la superficie totale ;
- 188 000 lacs (représentant 10 % de la superficie totale du pays);
- 180 000 îles, dont le plus vaste archipel d’Europe, sur le littoral du sud-ouest du pays
- 1,8 million de saunas (dont environ 500 saunas traditionnelles chauffés à la fumée)
- 475 000 chalets d'été
- 203 000 rennes
- 200 000 saumons



Talents artistiques

En matière de musique de qualité, les Finlandais répondent présents. Cette petite nation a produit un nombre appréciable de musiciens de renommée internationale dans des genres variés : la cantatrice Karita Mattila, le chanteur d’opéras Matti Salminen, le chef d’orchestre et compositeur Esa-Pekka Salonen, l’ensemble love-metal HIM et les violoncellistes du groupe Heavy Metal  Apocalyptica, ou encore le groupe de métal symphonique Nightwish pour n’en citer que quelques-uns.
La grandeur musicale de la Finlande voit sa source remonter à l’époque du compositeur Jean Sibelius (1865-1957). Depuis les années 1960, le pays a beaucoup investi dans l’éducation musicale ; aujourd’hui, durant leurs loisirs,  plus de 60 000 enfants et jeunes adultes étudient la musique dans des établissements d’enseignement de la musique. Leur présence très abondante aux concerts et la grande faveur dont jouissent les festivals musicaux, durant l’été, témoignent de l’amour des Finlandais pour la musique.

Tarja Turunen, interprétant Maame, l'hymne finlandais.



L'amour de la littérature

La lecture est un autre passe-temps cher au cœur des Finlandais. Plus de 10 000 titres en langue finnoise sont publiés chaque année.
Un réseau de plus d’un millier de  bibliothèques couvre l’ensemble du pays. Le Finlandais moyen emprunte, en moyenne, 20 livres par an.


Un type de design bien différencié

Depuis un bon siècle déjà, la stylique et l’architecture finlandaises  jouissent d’une renommée internationale. L’architecte le plus célèbre est sans conteste le fonctionnaliste Alvar Aalto (1898-1976).
Les maîtres-mots du design finlandais sont originalité, style, qualité et utilisation créatrice des matériaux. Les maisons telles que Marimekko, dans le domaine de la mode,  Iittala  et Arabia, respectivement en verrerie et en céramique, sont réputées dans le monde entier. Le design haut de gamme est également une composante importante de la compétitivité de l’industrie finlandaise.


Si cela vous intéresse, allez par là: http://www.marimekko.com/





L'éducation et l'économie: deux francs succès

L’essor de l’industrie de la haute technologie, entraînée par le géant des communications mobiles, est la plus grande réussite de l’économie finlandaise de des dernières décennies. Le succès de la haute technologie est basé sur une solide tradition manufacturière, sur l’investissement dans le développement du produit et sur un niveau d’éducation poussé. Les origines de Nokia remontent au 19ième siècle, et son histoire reflète l’expansion et la transformation rapides de l’économie finlandaises.


Moteurs de l'économie

Les autres grands secteurs d’activités sont l’ingénierie, la métallurgie et  l’industrie forestière. La forêt finlandaise reste la plus importante ressource naturelle du pays.
L’industrie représente 32% du PIB annuel, de l’ordre de 180 milliards d’euros, l’agriculture 2,5%. Environ deux Finlandais sur trois travaillent dans les services.



Soif d'information

La technologie de l’information et des communications fait intégralement partie de la vie quotidienne des Finlandais et de l’économie de la Finlande. Le pays compte plus de connexions téléphoniques mobiles que d’habitants. Environ 80% des Finlandais utilisent l’Internet et, en 2007, on y comptait plus de 1,75 million de connexions à large bande.
Alors que  les médias électroniques gagnent du terrain, l’impression reste la principale branche des médias. Plus de 200 journaux d’information, dont le tirage cumulé atteint 3,2 millions d’exemplaires et près de 3.500 périodiques, journaux associatifs, revues scientifiques ou magazines de loisirs sont publiés.



Education pour tous

Dans l’ensemble, le niveau d’instruction et de formation des Finlandais est élevé. Les enfants sont scolarisés l’année de leurs sept ans. La scolarité  se poursuit pendant au moins neuf ans ; après quoi, 93% des jeunes choisissent de poursuivre leurs études sous une forme ou une autre. L’étude PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves  des résultats scolaires) parrainée par l’OCDE a classé les écoles finlandaises au premier rang ou approchant pendant plusieurs années d’affilée.
La Finlande compte 21 universités et grandes écoles ainsi que 29 établissements d’enseignement professionnel supérieur. Plus de 60% des Finlandais d’âge actif sont titulaires, au minimum, d’un diplôme professionnel ; 17% d’entre eux sont titulaires d’un diplôme universitaire final (mastère). Présentement, la majorité des inscrits à l’université et dans les grandes écoles sont des femmes. Toutes les écoles, en Finlande sont financées par les municipalités et par l’État ; leur fréquentation est gratuite pour les élèves.



Stabilité intérieure et extérieure

Le Parlement exerce le pouvoir gouvernemental suprême dans le pays ; il compte 200 députés, élus tous les quatre ans. Le régime politique de la Finlande est multipartite.
Le chef du parti qui compte le plus de sièges au Parlement devient habituellement chef du gouvernement. La nouvelle constitution, adoptée en 2000, a renforcé la position du Premier ministre.
Le chef de l’État est le président de la République, élu au suffrage universel direct pour un mandat de six ans. Élue en 2000, Madame Tarja Halonen est la première femme à avoir accédé aux fonctions de chef de l’État ; elle a été réélue en 2006 pour un second mandat.



Coup d'œil sur l'Histoire

Assujettie au royaume de Suède à partir de 1155, la Finlande fut ainsi rattachée à la sphère culturelle occidentale dès le Moyen-Age.   En 1809, la Finlande devint un grand duché autonome au sein de l’empire russe. Elle acquit son indépendance le 6 décembre 1917.
La Seconde Guerre mondiale fut dominée, en Finlande, par le conflit avec l’Union Soviétique. La Guerre d’Hiver, livrée en 1939 et 1940, fut suivie par la Guerre dite de Continuation, de 1941 à 1944. De vastes contrées de la province orientale de Carélie furent cédées à l’URSS à l’issue des conflits; mais la Finlande ne fut jamais occupée et conserva son indépendance et sa souveraineté.
En 1995, la Finlande a adhéré à l’Union européenne.


Promouvoir la paix et la stabilité

Dans ses relations internationales, la Finlande s’emploie à promouvoir  le développement durable, la stabilité et la sécurité. Défenseur vigoureux de la démocratie et des droits de l’Homme, elle soutient activement les valeurs qui sont celles des Pays Nordiques dans le développement de la paix dans le monde et le bien-être de l’humanité. La Finlande est saluée dans le monde comme étant une des sociétés les moins corrompues de la planète.
Le diplomate et négociateur Martti Ahtisaari a reçu, en 2008, le Prix Nobel de la Paix, qui récompense l’œuvre et les succès de toute une vie. Sa contribution à la résolution des conflits en Namibie, dans les Balkans, à Aceh et dans d’autres régions troublées lui valent une notoriété internationale. Il fut aussi président de la République de Finlande, de 1994 à 2000.


Liberté de culte

La liberté de culte est totale en Finlande. Quatre-vingt pour cent des Finlandais sont membres de l’Église évangélique-luthérienne de Finlande ; environ 1% est membre de l’Église orthodoxe finlandaise.

Terminons avec ce qu'il y a de plus magique, selon moi, en Finlande, les aurores boréales ...




..sans oublier, le Père Noël, et ses lutinsl!!!



Source : http://www.santatelevision.com/perenoel/en0528/en0528.html


Sources pour l'article :
- http://www.info-finlande.fr/  (excellent site, en français, sur la Finlande d'où vient le texte de cet article)
- http://www.visitfinland.com/fr_FR/web/guest/finland-guide/home (très bon site également, plus touristique)
- http://www.nationalgeographic.com/ (la plupart des photos, prises par Peter Essick, proviennent de ce site que j'affectionne tout particulièrement)
- http://www.santatelevision.com/rindex.html (le site du Père Noël, eh oui!)
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mardi 26 octobre 2010

"L'oiseau a son nid, l'araignée sa toile, et l'Homme l'amitié" - William Blake

L'Amitié, j'ai l'immense honneur et chance de la connaître avec la personne la plus incroyable de l'univers. Le destin nous a séparées mais nos premières retrouvailles ont autant réchauffé mon coeur tel celui-ci enlevé par un ange à une neige glaciale dans laquelle il aurait été abandonné.
Ces plaisirs simples de la vie comme nos goûters au goût bien chocolaté, nos ballades en pleine nature s'émerveillant des merveilles de notre belle Terre, la magie de nos délires inoubliables, tous ces moments partagés ensemble à nous découvrir, à en apprendre davantage sur l'autre, à se soutenir dans les bas de la vie, et à profiter des meilleurs moments que celle-ci nous offre, depuis sept ans à pouvoir compter l'une sur l'autre.
Parler d'amitié n'est pas une évidence, cela dit, il me paraît évident qu'elle durera encore longtemps.

Merci d'être toujours là pour moi, sache que je le serai toujours aussi.
Merci d'être honnête avec moi, c'est un honneur que de te savoir sincère.
Merci d'exister. Si je pouvais t'offrir un prénom, je t'appellerais Musique...pas original, mais je sais que tu sauras quel sens ça a pour moi, et combien tu comptes à mes yeux.

J'ai retrouvé un vieux poème sur l'Amitié que j'avais écrit il y a plusieurs années...ça n'est pas un grand poème du tout, mais comme il venait du coeur, je te le dédie.


Ils représentent tant pour moi,
Ce sont les guides de ma vie.
Avec eux le bonheur jaillit,
Ils m'impressionnent chaque fois.

Autour de moi, ils sont une poussière d'étoiles,
Des astres solaires, à l'orée du Ciel.
Vous gravez vos âmes sous ma peau glaciale,
La nuit s'illumine, vous déployez vos ailes.

Vous me libérez de mes peines,
Dénouant ainsi les chaînes...
La vie éclot comme un rêve
Dont la douceur accroît sans trêve.

Merci pour votre amitié
Mes peurs ne me feront plus saigner,
Restez mes anges
Avant qu'un poison au sang ne se mélange.



Nietszche a dit un jour, "l'amitié nait lorsqu' on a pour l'autre une estime supérieure à celle qu'on a pour soi-même." C'est vrai.

Merci pour cette journée très simple de retrouvailles. Simple, mais inoubliable, comme chaque moment passé en ta compagnie.

samedi 23 octobre 2010

Une petite chanson avant d'aller dormir...

Avant d'aller rejoindre les bras de Morphée, j'aimerais partager avec vous une chanson découverte ce matin en prenant mon petit-déjeuner, qui m'a mise de bonne humeur avec ce rythme entraînant, cette mélodie simple et accrocheuse, un son plutôt Pop and Soul bref, un univers qui respire la vie et l'enthousiasme! De plus, je trouve que cette chanson a un côté rétro que j'apprécie fortement!

Cela s'appelle Pack Up et c'est chanté par la très talentueuse et jolie Eliza Doolittle, enjoy!



Eh oui, une métalleuse peut aimer autre chose que le métal!

En espérant toujours que ça vous plaise!

Bonne nuit!

"Nous aimions la terre, mais n'avons pu rester."

Bien le bonsoir,

j'aimerais vous parler d'un livre dont j'ai lu la première partie cet été, et que je vais enfin pouvoir terminer car j'ai pu le retrouver à la bibliothèque. Il s'agit de Dalva de Jim Harrison, également connu pour avoir écrit Légendes d'automne. Ce livre est paru en janvier 1989 chez Christian Bourgeois, traduction de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent. Le titre de cet article est un dicton cité au début du livre, qui veut tout dire.


Résumé (qui se trouve au dos du livre) : Dalva est le plus grand roman américain de Jim Harisson, son livre le plus abouti et le plus poignant depuis le fabuleux Légendes d'automne. Harisson nous donne ici un portrait mythique de l'Amérique - du génocide de la nation indienne jusqu'aux séquelles de la guerre du Viêt-nam et au cynisme des années 80 - en centrant son livre sur la vie tumultueuse et meurtrie d'une femme de quarante-cinq ans, Dalva. A travers cinq générations de sa famille de pionniers, c'est le mythe du jardin d'Eden, de l'innocence perdue que Harisson met en scène avec ce sens de l'espace, cet extraordinaire lyrisme, cette violence et cette étrange pudeur qui lui sont propres.
"Comment, après avoir si bien commencé, avons-nous pu en arriver-là?" A cette question ô combien romanesque et melvillienne, Jim Harisson apporte avec Dalva, son chef-d'oeuvre, une réponse éblouissante.


Dalva est une femme du Middle West, très indépendante, très "femme". Issue d'une famille de riches fermiers, elle se cherche à travers l'histoire de cette famille, respectueuse de la culture indienne et de la Nature, que l'on découvre à travers son journal. Comme je n'ai pas terminé le livre, je ne préfère pas exprimer, pour le moment, mon avis. Cependant, voilà des extraits de commentaires très justes d'internautes qui sont proches de ce que je pense, de ce que j'ai pu ressentir en lisant ce livre:

  • "Grands espaces, épopée familiale, secrets de famille, romantisme...et une certaine dose d'humour. Dalva nous envoie regarder au fond de nous-mêmes, là où notre conscience parfois refuse de se rendre, de peur d'y apprendre ce qu'elle sait déjà: notre cupidité, confrontée à notre amour du partage; notre humanité qui apparaît lorsque le voile de notre égoïsme est balayé par les circonstances de la vie; l'amour, tel qu'il est vraiment pur immaculé, pas tel un fantasme qui ne sera jamais réalisé."

  • "Faire connaissance avec Dalva, c'est quelque part faire connaissance avec soi-même. Cette fille a tous les culots, toutes les sensibilités. Elle s'adonne à l'amour physique de façon très "assidue" et très saine. Dalva qui est à la recherche de son passé et de l'amour qui l'a unie au père de son fils. Et toujours présents la nature, les animaux, les Indiens, les grands espaces. Jim Harisson a écrit un magnifique portrait de femme bourré de sensibilité."

  •  "Tous les personnages sont attachants, leur sincérité est touchante...l'oncle voyageant par monts et par vaux, Ruth, la soeur qui veut être enceinte, le beau-frère devenu homosexuel, la belel-mère amoureuse des oiseaux... Jim Harisson raconte l'Amérique profonde dans une histoire où chaque mot est un hymne à l'amour, à la vie, à la nature."

  • "Livre saisissant et poétique qui vous donne l'impression de vivre un rêve éveillé, en même temps très instructif sur la question indienne aux Etats-Unis."

Je terminerai sur une citation du livre :

" Midi approchait, tous les oiseaux de la terre s'étaient tus et notre musique était celle de nos cœurs et de nos souffles. […] Je me surprenais sans cesse à contempler un passé auquel je souhaitais désespérément échapper - je n'avais compris que très récemment qu'il était possible d'en émerger sans l'oublier, et que le souvenir n'est pas forcément synonyme de suffocation."

Coucher de soleil sur la Brière

Bien le bonjour!

ça y est, le week-end a commencé, le temps s'est malheureusement gâté... alors l'envie m'a prise de partager avec vous quelques photos prises dimanche soir dernier lors du crépuscule. En espérant que ça vous plaise!

J'ajoute au passage que j'ai amélioré l'article indigeste "Once I had a dream". Désormais, vous trouverez un peu plus de couleurs, mais surtout davantage de photos illustrant mes propos. J'espère que ça rendra la lecture plus agréable.

Voici donc quelques photos de dimanche dernier prises de l'île de Pendille :





















Un grand merci aux vaches qui ont suivi ce grand moment, si solennel ...  ;)


... avec tant d'attention et d'admiration, je t'aime public!













vendredi 22 octobre 2010

As Time goes by...

Bien le bonsoir!

après le l'article "indigeste" (par sa longueur) de la veille, je me décide aujourd'hui à faire une pause concernant mon voyage musical afin de vous parler d'un film que je viens tout juste de regarder : Casablanca réalisé en 1942 par Michael Curtis avec des acteurs aux talents débordants : Humphrey Bogart, la magnifique Ingrid Bergman, ainsi que Paul Henreid.



Synopsis:  A Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale, le night-club le plus couru de la ville est tenu par Rick Blaine, un Américain en exil. Mais l'établissement sert également de refuge à ceux qui voudraient se procurer les papiers nécessaires pour quitter le pays. Lorsque Rick voit débarquer un soir le dissident politique Victor Laszlo et son épouse Ilsa, quelle n'est pas sa surprise de retrouver dans ces circonstances le grand amour de sa vie...
Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2645.html

Voici la bande annonce, en V.O.:


Source : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18739978&cfilm=2645.html

J'ai beaucoup aimé ce film. Cela faisait longtemps que je désirais le voir, rien de tel qu'un bon vieux film en noir et blanc pour s'évader. Une magnifique histoire d'amour, très touchante cette femme, Ilsa Lund, si belle et douce et en même temps très vaillante dont le coeur balance entre deux hommes honnêtes et loyaux et Rick Blaine tiraillé par un conflit intérieur entre l'amour et la vertu: il doit en effet choisir entre ses sentiments pour Ilsa et son besoin de faire ce qui est juste pour aider le mari de celle-ci, le héros de la Résistance, Victor Laszlo,qui doit fuir Casablanca pour continuer son combat contre les nazis. Donc tout cela dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale, tout est déguisé, que cache ce sourire? Puis-je avoir confiance en lui? Sait-il qui je suis? Casablanca, une ville qui donne espoir... On ne la voit pas beaucoup cette charmante ville, à nous de voir le symbole qu'elle représente pour les gens qui s'y rendaient, avec tous les risques et dangers que cela incluait. Ce film nous fait également réfléchir sur la position et le  rôle de la France durant la guerre (Casablanca étant une ville française, alors contrôlée par le régime de Vichy).




Notons également la beauté de la musique, composée par le grand Max Steiner, qui a notamment, et ça n'est pas peu dire, composé la musique d'Autant En Emporte Le Vent. La chanson phare du film s'intitule As time goes by, qui  est l'œuvre de Herman Hupfeld qui l'a composée en 1931 pour une revue musicale de Broadway, Everybody's Welcome.

Voilà un court extrait du film où l'on entend la chanson, pas entièrement mais l'extrait où on l'entend dans son intégralité en dévoile trop sur le film d'où le choix de celui-ci, qui en outre vous dévoile la nouvelle rencontre en Ilsa et Rick..:



Je ne peux pas m'empêcher de dire un mot sur ces acteurs si charismatiques. Notez l'alchimie entre les deux vedettes du film, les émotions qui s'en dégagent...ce sont de grands acteurs et je trouve qu'il en manque de nos jours. Voici des biographies signées allociné.



  • Ingrid Bergman :



Biographie : actrice suédoise née le 29 août 1915 en Suède et décédée le 29 août 1982 en Angleterre. Après avoir joué dans le film Intermezzo en 1936, elle est invitée à Hollywood pour être la vedette de la version américaine. Sa popularité s'accroit avec chaque film: Casablanca et For Whom The Bell Tolls (1943), Gaslight (1944), qui lui vaut son premier Oscar, et Joan of Arc (1948). Elle connaît son apogée dans trois films d'Alfred Hitchcock: Splellbound (1945), Notorious (1946) et Under Capricorn (1949). Et puis celle que toute l'Amérique adulait devient tout à coup une proscrite lorsqu'elle part rejoindre le metteur en scène Roberto Rossellini, laissant derrière elle son mari et sa fille, pour tourner Stromboli. Les attaques conjointes de groupements religieux, d'associations féminines et même de politiciens la font bannir du cinéma américain pendant une période de 7 ans. En 1956 elle tourne à Paris avec Jean Renoir Elena et les hommes, puis à Londres Anastasia, qui lui vaudra un deuxième prix de l'Académie, signe de réconciliation avec l'Amérique.

  • Humphrey Bogart :

Biographie : acteur et producteur né le 25 décembre 1899 à New-York et décédé le 14 janvier 1957 à Los Angeles.
Fils d'un chirurgien, Humphrey Bogart entame des études de médecine et s'engage finalement dans la marine durant la Première Guerre mondiale. Il en ramènera une blessure à la lèvre. Démobilisé, il se tourne vers le théâtre, débutant comme régisseur en 1918. Sa rencontre avec le producteur William A. Brady l'amène à apparaître pour la première fois à l'écran dans Life (1920) de Travers Vale. Après s'être produit une quinzaine d'années sur les planches, il remporte son premier succès cinématographique en 1935 avec La Forêt pétrifiée, l'adaptation d'une pièce qu'il a jouée au théâtre avec Leslie Howard.

Embauché par les studios Warner Bros., il se spécialise dans les rôles secondaires de gangsters, tournant entre autres sous la direction de Michael Curtiz pour Le Dernier round (1937) et Les Anges aux figures sales (1938) et de William Wyler pour Rue sans issue (1937). En 1941, sa carrière prend un nouveau tournant avec La Grande évasion de Raoul Walsh. Le malfrat vieillissant Roy Earle, rôle pour lequel était initialement pressenti George Raft, est le premier de ses personnages à bénéficier d'une épaisseur humaine. La même année, il prête ses traits au privé Sam Spade dans Le Faucon maltais de John Huston, puis cinq ans plus tard au Philip Marlowe de Raymond Chandler dans Le Grand sommeil (1946), devenant ainsi l'archétype du détective du film noir.

Ses longs métrages suivants prennent pour cadre la Seconde Guerre mondiale et mettent en avant son côté aventurier : "Bogey" doit entraver les plans d'un dangereux espion lié aux Japonais dans Griffes jaunes (1942), il est un Américain en exil à Casablanca dans le film de Michael Curtiz qui lui permet d'accéder au statut de star internationale, il dirige l'équipage d'un tank dans Sahara (1943) et incarne un loup de mer, engagé contre son gré dans la Résistance à la Martinique, dans Le Port de l'angoisse (1945). C'est sur le tournage de ce dernier long métrage qu'il rencontre Lauren Bacall, une jeune comédienne qu'il épousera quelques mois après et à qui il donnera de nouveau la réplique dans les films noirs Les Passagers de la nuit (1947) et Key Largo (1948).

A partir de 1949, Humphrey Bogart alterne thrillers juridiques et récits d'aventure. Dans la première catégorie, il incarne un avocat prenant la défense d'un délinquant dans Les Ruelles du malheur (1949), un scénariste accusé du meurtre d'une serveuse dans Le Violent (1950) ainsi qu'un juge protégeant un témoin dans La Femme à abattre (1951). S'inscrivant dans le deuxième registre, African Queen lui vaut l'Oscar du Meilleur acteur en 1952, tandis qu'Edward Dmytryk l'imagine en officier névrosé et suicidaire pour Ouragan sur le Caine (1954). Bogey s'essaie également à la comédie en interprétant le Sabrina de Billy Wilder, mais les deux hommes entretiennent des rapports conflictuels durant le tournage. C'est l'échec commercial du drame de Joseph L. Mankiewicz, La Comtesse aux pieds nus, qui le pousse, à la fin de sa carrière, à retrouver des rôles plus "virils" comme en témoignent ses dernières performances dans La Maison des otages (1955) et Plus dure sera la chute (1956).

  • Paul Henreid (sur la photo, à gauche, aux côtés des deux acteurs précédents):


Biographie (dont je retiendrai l'anecdote de la fin): acteur, réalisateur et scénariste américain, né le 10 janvier 1908 et décédé le 29 mars 1992. A partir de 1935, il se produit au théâtre et au cinéma en Grande-Bretagne. Il émigre aux États-Unis en 1940 et ne tarde pas à gagner une légion d'admiratrices, comme symbole de l'amoureux Européen, élégant, aristocratique et galant. Outre sa prestation aux côtés d'Ingrid Bergman dans le classique du cinéma Casablanca, l'histoire retiendra son rôle de séducteur avec Bette Davis, dans Now, Voyager. Dans une scène mémorable de ce film, Henreid allume deux cigarettes avant d'en tendre une à l'objet de sa flamme, tout en lui lançant un regard éloquent.

Un film à voir, absolument!

PS: sources utilisées : allociné, youtube et wikipédia. Vous pouvez trouver sous chaque vidéo le lien lui correspondant afin de la voir avec une meilleure qualité. Bon film!




jeudi 21 octobre 2010

Once, I had a dream...

Bien le bonjour,

Me revoilà aujourd'hui pour vous parler d'une de mes prinicpales raisons de vivre, mon oxygène, ma passion : la musique. Bonne lecture!

Un éveil musical en douceur...

Durant mon "existence", j'ai connu différents styles : je pense avoir commencé par de la pop, comme de nombreux enfants, ainsi que la variété française ayant été bercée tout aussi bien par Michael Jackson que par Daniel Balavoine. Sont aussi passées par là Céline Dion  et Barbara Streisand autour de mes 10 ans! Ma chanson préférée était (et est toujours) Imagine de John Lennon bien que lorsque j'étais petite je ne connaissais pas l'artiste. Elle m'a toujours touchée, d'abord par sa mélodie si touchante et émouvante, puis plus tard, quand j'ai commencé à comprendre l'anglais, me suis identifiée aux fameuses paroles dont celles-ci, "You may say that I'm a dreamer / But I'm not the only one" ou encore "Imagine all the people / Living life in peace" . Ce ne sont que des extraits, la chanson entière est à écouter, lire, et surtout comprendre. Ce que dit Lennon est à réfléchir, j'ai eu les mêmes idées (supprimer les frontières, un monde qui vit en paix, toutes ces idées sûrement utopiques seulement, j'estime que ça serait grave si personne n'osait y penser..).
Voilà une petite vidéo, pour le plaisir:





Années collège, pas les meilleures!
Dans mes premières années adolescentes, je me mis à écouter ce que tout le monde écoutait au collège, en plus de la pop-rock que j'avais l'habitude d'écouter, le rap. J'avoue avoir du mal à assumer ce voyage musical, cela dit, j'ai écouté et  j'ai apprécié durant une époque où j'étais du genre un peu trop "sage" et j'utilisais la musique comme moyen de me rebeller. Chacun a sa manière de le faire, celle-ci fut la mienne. J'avoue également que j'aurais aimé mieux connaître le rock ainsi que le hard rock afin de me rebeller de manière quelque peu différente, seulement personne n'écoutait ça autour de moi et les "autres" m'ont longtemps influencée.

Années lycée, je gagne en maturité musicale!

A la merveille époque du lycée, ma famille investit enfin dans...un ordinateur! Avec accès internet illimité! Autant vous dire que ce fut une véritable révolution technologique à la maison! Ce fut surtout, pour moi, un moyen de découvrir le monde, un monde de milliers de couleurs, un monde à la fois tragique et cruel, mais aussi beau et sensible. Un monde dans lequel je pouvais enfin m'évader et commencer à me trouver, du moins musicalement.

Rencontre du 3ème type, la plus belle et la meilleure..

Seulement, l'ordinateur et moi n'étions pas très amis...ainsi un jour, un très bon ami eut la bonté de venir m'expliquer deux-trois choses concernant l'ordinateur, puis le soigner un peu. Il m'offrit ce jour-là un de mes plus beaux cadeaux, si ce n'est le plus beau. Vous allez rire: ce cadeau était constitué d'un dossier contenant des fichiers mp3, c'est-à-dire des chansons. Oui c'est bien ça le plus beau cadeau de ma vie ;) Le soir même, je découvrais d'ailleurs "Winamp", un logiciel qui lit les mp3 (pour moi, pour l'époque -même si ça n'est pas si loin que ça- j'étais impressionnée et ravie de disposer d'un tel logiciel sur l'ordinateur!). Je disais donc, le soir même, je me mis à écouter les fameuses chansons, une retint tout particulièrement mon attention : une certaine Wishmaster d'un groupe nommé Nightwish. Nightwish? je ne connaissais pas du tout à l'époque. Bref, le lendemain, alors - je m'en souviens encore :) - que je rangeais ma chambre, j'entends de nouveau cette voix, cette musique, cette mélodie résonner dans ma chambre qui commence à éveiller ma curiosité. Jamais je n'avais entendu quelque chose de semblable, et pourtant, c'était comme si je l'avais déjà entendue. Je sentais déjà le lien se créer avec cette musique, littéralement extraordinaire pour moi. J'aimais également beaucoup regarder les clips musicaux durant cette période, or j'avais trouvé un site sur lequel on pouvait en voir...je précise cela car, après le fameux rangement de chambre durant lequel j'avais mis en boucle la sublime Wishmaster, je suis justement allée sur le site de clips. Et là, joli hasard, je trouve un clip de Nightwish dont la chanson se nomme Nemo...oh une chanson que je ne connais pas! je lance alors immédiatement le clip. J'y découvre un univers particulièrement sombre et froid, cette lumière incertaine, ces croix menaçantes, une jeune fille qui souffre ayant l'air de fuir quelque chose, peu vêtue, dans la neige, puis apparaît le groupe, tous aux cheveux longs, je remarque directement le claviériste, qui me charme en moins de deux, un guitariste à la longue chevelure blonde qui m'a l'air sympathique, un bassiste aux allures de viking, et un batteur portant un bandana (ça n'est pas original mais je me rappelle juste avoir remarqué cela). Et c'est alors que je peux enfin mettre un visage sur cette voix magnifique, divine, céleste. Dès que je vois la chanteuse, sa tenue, sa manière d'être, ses longs cheveux noirs, ses yeux verts, son regard, je l'admire immédiatement. Elle m'impressionne, m'éblouit. Visuellement, j'apprécie le sombre univers qui nous est montré, et m'identifie à la jeune fille qui souffre.. et ne peut oublier cet oeil où l'on voit une tête de mort...très joli effet! Concernant la musique, jamais je ne pourrai oublier ces notes jouées au clavier, les premières que l'on entend au début de la chanson, pour ne plus jamais les oublier. Je n'ai pas directement compris toutes les paroles, mais sentait au fond de moi que tout cela me parlait...enfin cette musique est venue à moi, plus jamais je ne la laisserai partir.

Voilà la fameuse vidéo:





Une belle coïncidence arriva à peu près au même moment. Peu avant que je "rencontre" Nightwish, je m'étais rendue chez un marchand de disques où un "coffret cd" avait retenue mon attention, par son dessin. En effet, cela réprésentait un ange qui avait l'air de pleurer sur une tombe. Ce dessin m'avait touchée, émue...c'était d'un groupe nommé "Nightwish"..ah..je ne connaissais pas encore. Peu après ma "rencontre musicale nightwishienne", j'étais retournée chez ce disquaire pour voir s'ils avaient des CDs d'eux, puisque mon anniversaire approchait..et je revis alors ce coffret intitulé Once que je me mis à désirer très fort. Cela dit,  choisir pour mon anniversaire un CD d'un groupe dont je ne connais que deux chansons, d'un univers musical que très peu connu était quelque chose d'un peu fou pour moi. Le terme "fou" peut vous paraître excessif, quand on n'a pas trop les moyens, et que l'on n'a droit qu'à un seul cadeau (ce qui était bien suffisant), on préfère ne pas se tromper! Puis finalement, ce fut plus fort que moi: quelques jours après mon anniversaire, je pus enfin aller acheter ce bijou qui ma praissait si précieux avec l'argent de mes 16 ans.





Quelle fierté de sortir avec "le précieux" du magasin! Je le transportais avec beaucoup de précautions, comme si c'était une fleur très fragile. (là, j'avoue que c'était excessif!). Je ne pus l'écouter directement car une amie m'avait invitée à dormir chez elle ... ça n'est pas grave, j'aurai encore plus de plaisir à le découvrir le lendemain! Et ce-dernier arriva donc, LE moment de l'écoute de l'album! J'arrive à la maison où il n'y a personne: le meilleur moment pour l'écouter! Alors j'ouvre le coffret et découvre deux CDs, l'album Once et un "single", Wish I Had An Angel.



 Je décide de commencer par l'album, cela me paraît plus logique. J'ouvre le boîtier et découvre un CD blanc, "signé" par le groupe.






Avant de lancer l'album, je regarde le petit livret: la si belle couverture où l'ange repose sur la tombe est en noir et blanc, je me demande s'il y repose pour l'éternité ou s'il se lamente juste de la mort d'un être qui lui était cher...ou peut-être est-ce sa propre tombe? je n'ai jamais recherché la signification de ce dessin, y préférant des questions sans réponse nourrissant l'imaginaire de chacun. Couverture toujours aussi belle et touchante.



 Je vous avoue qu'à partir de ce moment précis, je viens de reprendre le petit livret afin de le redécouvrir une nouvelle fois mais aussi pour m'aider à le décrire dans l'ordre. Ainsi, je vais utiliser le présent, car j'en ai des souvenirs très précis et j'aime l'idée de revivre - de presque la même manière - ce moment. En ouvrant la première page, je découvre des titres et des paroles de chansons : Dark Chest of Wonders (qui a inspiré le titre de ce blog ;) ) et Wish I Had An Angel (dont j'apprécie beaucoup le titre). Je ne lis pas les paroles, préférant les découvrir en même temps que la musique qui les accompagne. Petite remarque : j'aime beaucoup l'écriture utilisée pour les titres, elles ont font un bel effet.



 Je tourne la page et apparaît l'Ange, la divine chanteuse dont la photo est en noir et blanc. Très jolie photo. à droite, je découvre encore deux titres de chansons : Nemo (tiens, je la connais celle-ci!) ainsi que Planet Hell...je sens déjà qu'elle va me plaire!



Je tourne encore la page et y vois...oooh le claviériste toujours aussi charmeur, il m'envoûte par son seul regard (et il le fera par la suite encore plus à travers sa musique!).Très belle photo, toujours en noir et blanc (elles le seront toutes d'ailleurs). Deux nouveaux titres de chansons se dévoilent sous mes yeux : Creek Mary's Blood, et The Siren. (je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je découvre un titre, je sens qu'il me parle, et ça me plaît).



Une autre page de tournée et oooh le regard dur du Viking s'offre à moi...ainsi que deux nouveaux titres de chansons, Dead Gardens (dont le titre m'inspire beaucoup), et Romanticide.



Encore une page de tournée pour découvrir une très belle photo du groupe.



Je tourne de nouveau la page après être restée quelques instants à observer les membres du groupe et je tombe sur le guitariste qui m'a l'air gentil, et malin. Deux nouveaux titres se dévoilent : Ghost Love Score (alors là je sens que rien qu'au titre, ça devrait être quelque chose que je n'oublierais pas), ainsi que Kuolema Tekee Taiteilijan (ah oui, j'avais oublié de dire que ce groupe est Finlandais, eh bien je présume que ça doit être du finnois, enfin je pense!).



Je tourne encore la page et c'est au tour du batteur au bandana de se montrer, toujours très jolie photo! A droite, dernier titre de chanson : Higher Than Hope avec au dessus, une photo représentant chaque membre du groupe avec nom, prénom et instrument, parfait!



Suivent sur les autres pages les remerciements ainsi que le détail des chansons. La toute dernière page m'intrigue, j'y vois un Amérindien entrain de jouer d'un instrument qui ressemble à une flûte ainsi que des paroles en une langue que je ne connais pas du tout, très certainement en lien avec cet Indien...cela me donne encore plus envie d'écouter l'album, m'étant toujours intéressée à la culture amérindienne.



Sur la quatrième de couverture, une dernière photo du groupe toujours très élégant, en noir et blanc.





Bon, il est désormais temps de découvrir cet album! Je ne vais pas vous raconter ce que j'ai ressenti chanson par chanson, car l'émotion était trop intense pour que je m'en souvienne de manière aussi détaillée. Ce n'est pas la même chose que pour des images, ressentir une musique, s'en imprégner, la laisser nous envahir au point de ne plus penser à autre chose qu'à elle, vivre une musique est un sentiment incroyable pour lequel il est difficile de trouver des mots. Voici quelques souvenirs (écrit après avoir rédigé l'article : finalement je me suis laissée aller au niveau de mes souvenirs ainsi se mêleront du présent et du passé au niveau du temps des verbes, pas très cohérent, mais je me suis mise à écouter l'album finalement et mes premières impressions me reviennent toujours, ça sera donc finalement plus détaillé que ce que je pensais, désolé!)...

Dark Chest of Wonders ouvre de manière magistrale l'album, entraînante, elle nous donne envie de voler vers un autre monde, "Fly to a dream / Far across the sea", c'est exactement ça, un sentiment de liberté naît en soi, c'est véritablement magique. Chanson très puissante qui mène vers un ailleurs onirique.

Wish I Had An Angel est très entraînante, je m'attendais à quelque chose de plus doux par rapport au titre, mais elle me plaît beaucoup, j'ai envie de bouger dans mon salon (plus tard, ça donnera des headbangs à répétition!).

Vient alors Nemo que je connais déjà, que je ne me lasse pas d'écouter! Les paroles me touchent, je réalise que je me sens comme Nemo...

Alors résonnent les choeurs de Planet Hell dans toute la maison, impressionnants, puis démarrent les guitares et welcome in Hell! La voix de Marco est très puissante, fort ce viking! Mélodique, au rythme "vigoureux", je m'éclate sur cette chanson, je ne headbangue pas encore mais la tête bouge, le geste commence à venir! Les voix de Tarja et Marco se marient très bien et une envie irrésistible de chanter surgit! Très bon moment!

C'est au tour de Creek Mary's Blood de retentir, et mes premières larmes glissent sur mes joues...enfin un artiste qui parle du sort tragique et cruel qui a été réservé aux Indiens d'Amérique, une voix pleine d'émotions pour les chanter, une mélodie qui crève le coeur ... j'en retiendrai ces paroles , "Not the war but an unfair fight / Sceneries painted beautiful in blood" et "Wandering on Horizon Road / Following the trails of tears". Chanson très émouvante, je suis surprise d'entendre chanter un Indien d'Amérique, dans sa propre langue, je ne savais pas ce que cela signifiait, mais je trouvais la langue très belle.

The Siren revient sécher ces larmes et m'emmènent vers un monde marin, ce qui me plaît beaucoup, et me laisse porter par les violons ainsi que les vocalises enchanteresses de Tarja, magnifiques. 

Dead Gardens résonne, avec ses guitares, je la trouve plus "rock", plus "métal", la voix se marie bien aux guitares (j'étais encore très très peu habituée à cette musique d'où ces impressions). J'apprécie les images qui me viennent en tête en lisant les paroles, des images que je ne parviendrai pas à décrire de par leur complexité, n'oublions pas, nous sommes dans un rêve. Sublime refrain, sublime chanson! "All the tales are told / All the orchids gone" sont les paroles que j'avais retenues. J'apprécie également la fin que je trouve très métalleuse.

Romanticide se lance alors et je sens bien que je n'écoute plus du rock, mais bel et bien du métal, mais si ça n'est pas sa forme la plus brutale. Les couplets, le rythme, tout le plaît dans cette chanson, envie de headbanguer et de chanter! Très bon passage de la batterie sur cette chanson, je m'éclate toute seule dans mon salon!

Ensuite, petite pause pour se remettre puis c'est alors que résonne les premières notes de Ghost Love Score, s'en suivront les minutes de découverte musicale les plus belles et intenses de ma vie : je pleure, je souris, je regarde le ciel, je me sens défaillir et vivre plus que jamais à la fois, cette musique est si belle, elle ne s'arrête plus, les choeurs, cette voix divine, ces mélodies, ces différents rythmes! Au début, je sens que l'on m'invite à une histoire que l'on va me raconter, et s'en suivront des aventures, un amour, un mystère, du courage, un rêve, un combat, et une fin magistrale avec ce refrain incroyable : "My fall will be for you / My love will be in you / If you be the one to cut me / I'll bleed forever"...juste Merci pour cette chanson, qui m'a enfin montré la voie...La chanson la plus incroyable du monde, à mes yeux, la plus surprenante, la plus folle, la plus magistrale, la plus belle...

Kuolema Tekee Taiteilijan s'avère être une ballade à la mélodie douce et délicate, comme le finnois que je découvre, une langue très chantante qui est ici très touchante, je ne comprends pas les paroles, mais ressens une certaine peine, douleur de la part de celui qui l'a composée, peut-être est-ce pour cette raison qu'elle est chantée dans leur propre langue. Doux moment, d'où se dégage une certaine chaleur malgré tout. C'est avec les larmes aux yeux que je me délecte de ce moment de poésie. Très bien pour se remettre des multiples émotions de la chanson précédente.

Higher Than Hope commence également doucement et nous laisse savourer la céleste voix de Tarja, chantant avec beaucoup de délicatesse et de douceur...le refrain se fait plus vigoureux, chanson idéale pour terminer l'album, sortir de ce rêve en douceur, à chaque refrain je me sens comme tirer vers le haut, comme si je m'étais noyée dans un rêve océanique, et qu'un ange me tend la main pour m'en sortir (refrain) tout en me rassurant (couplets)..."Red Sun Rising", l'aube se lève, il est temps de se réveiller, de s'échapper du rêve, pour mieux y revenir, plus tard..chanson qui me fait pleurer car non, je ne veux plus partir, elle s'avère comme une lutte, à travers la répétition du refrain qui dit "mais si, il faut sortir, allez!"...et on en sort, mais jamais totalement...

A ce moment, j'ai cru qu c'était la dernière chanson de l'album, comme l'indiquait le livret mais ressurgirent par surprise des notes de musique qui me permirent de retourner dans mon rêve, un peu moins profondément certes, mais comme si des anges m'avaient envoyé ces chansons pour me rassurer et vivre au mieux cette fin d'album, cette aube. Rien que d'entendre la voix de Tarja me fait rêver, j'en ai des frissons partout, quelle chance de pouvoir retourner s'évader le temps deux chansons encore...celle-ci s'appelle White Night Fantasy..un ton enfantin pour cette chanson, comme un interdit que l'on franchit, sans que cela ne soit grave, c'est léger, impression que l'on nous invite dans un conte, une certaine complicité dans la voix de Tarja que j'apprécie beaucoup...un petit solo de guitare acoustique qui nous emmène dans un bois, quelque chose de naturel, et le refrain magique. Très jolie mélodie, très beau refrain, "Crestfallen soul / Rest for this night / Love is here / Right here under my wings".

Cette fois-ci c'est vraiment la dernière, retentit donc Live To Tell The Tale, ça tombe très bien comme je sentais déjà dans une histoire, un conte, on doit certainement se comprendre avec Nightwish ;) Les premières notes au clavier me font penser à mon enfance, j'aime beaucoup en tant que personne qui a beaucoup de mal avec le terme "grandir". Mélodie entraînante, envie de courir, de jouer à cache cache dans une forêt, de retrouver une innocence perdue...drôles d'impressions mais loin d'être désagréable, un passage avec un effet "orgue" qui me plaît, aurais-je fait une mauvaise rencontre dans cette forêt, les notes qui suivent m'aident à m'enfuir, à sortir de la forêt, serait-ce le monde brutal des adultes qui serait venu me chercher? ils me rattrapent mais je cours et cours encore, je parviens, je crois, à les semer...plus un bruit, seule cette voix céleste me berce, me rassure, je suis enfin à l'abri mais pas pour toujours... FIN

Depuis Once, je m'intéresse à de nombreux groupes jouant du Métal Symphonique tels que Epica, Within Temptation, After Forever (groupe qui s'est éteint depuis), Therion, The Gathering, Apocalyptica, Sonata Arctica qui sont principalement des groupes à voix féminines. Viennent aussi Metallica, Eluveitie, Fintroll, Korpikaani, Children of Bodom, Amon Amarth, Helloween, Gamma Ray, My Dying Bride, Opeth, Dream Theater, Dark Tranquility, Elis, Visions of Atlantis, etc.... Tarja ayant été évincée du groupe Nightwish, je la suis également dans sa propre carrière.

J'aime également beaucoup les musiques de films avec des compositeurs tels que Howard Shore (Le Seigneur des Anneaux, Le Silence des Agneaux, etc..), Hans Zimmer (Gladiator, Le Roi Lion, Thelma et Louise, etc..), James Horner (Titanic, Braveheart, Le Masque de Zorro, etc..), James Newton Howard (King Kong, The Village, Batman Begins etc...), Danny Elfman (Edward aux mains d'argent, l'Etrange Noël de Mister Jack, Sleepy Hollw, etc...), John Williams (E.T., Indiana Jones, La Liste de Schindler, Jurassic Park, Harry Potter, Star Wars, Mémoires d'une Geisha etc...), Vangelis (Christophe Colomb, etc..), entre autres.





Voilà! C'est écrit, des instants de vie magiques. Je me sens bien, je n'ai pas dû être claire tout au long de l'article qui doit certainement contenir des fautes d'orthographe et d'expression mais je vais me permettre de les laisser et de m'en excuser. Il est tard, je suis sur cet article depuis plusieurs heures, je me suis complètement laissée aller (je vous conseille d'ailleurs de le faire, ou du moins d'essayer de raconter un moment de votre vie qui vous a agréablement marqué..le revivre, même par les mots, reste magique), ainsi je fais appel à votre indulgence, je relirai cet article quand je le pourrai! Pour conclure, je vais citer Oliver Wendell Holmes qui un jour a dit : "Prends un bain de musique une à deux fois par semaine pendant quelques années et tu verras que la musique est à l'âme ce que l'eau du bain est au corps".